Respirer c'est vivre
Contrôler sa respiration c'est apprendre à mieux contrôler sa vie 

1960 : naissance de la sophrologie. Le mot « sophrologie » est créé en 1960 par Alfonso Caycedo (1932-2017), neuropsychiatre espagnol d’origine colombienne. A l’origine, ce terme désignait les techniques d’hypnose utilisées en milieu hospitalier par les psychiatres. Cette méthode permettait aux patients de prendre conscience de leurs états et de les rendre acteurs dans leur traitement.

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Avant que le Docteur Caycedo ne développe sa propre conception de la sophrologie, de nombreuses techniques existaient déjà comme l’hypnose, la relaxation, la méthode Coué, le training autogène de Shultz, la méthode Vittoz mais aussi la psychanalyse et tout ce que Freud a pu développer dans sa théorie sur l’inconscient. Les thérapies brèves initiées par l’américain Erickson étaient également monnaie courante dans les années 60.

Mais c’est réellement avec Caycedo que la sophrologie amorce son tournant décisif, ce qui fera d’elle la méthode, que l’on connaît aujourd’hui, puisée à la fois dans les principes d’inspiration occidentale et orientale. 
Riche de ses nombreux voyages à travers le monde, il se sert du Yoga indien, notamment le yoga intégral, du Bouddhisme tibétain (le Tummo) et du Zen japonais et adapte ces techniques à la culture occidentale dont il tirera d’ailleurs le premier, deuxième et troisième degrés :

• Le 1er degré améliore la concentration et la perception de son corps, ici nous travaillons sur le présent sur les bases du Yoga Indien ;

• Le 2nd degré renforce l’image de soi en travaillant sur le futur de l'individu sur les bases du Tummo Tibétain ;

• Le 3ème degré initie à la méditation, fait travailler sur la notion du passé sur les bases du Zen Japonais.

Et enfin un 4ème degré, regroupe ces 3 degrés que l'on nomme la Vivance de la totalité. 

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« (…) j’ai fondé la Sophrologie dans le Service de Neuropsychiatrie de l’Hôpital Provincial de Madrid que dirigeait le Pr. Juan José Lopez Ibor en 1960. Je m’occupais alors du traitement de patients psychiatriques au niveau hospitalier et ma rencontre avec la conscience malade de ces patients a eu des caractéristiques spéciales. Une grande partie de la thérapeutique d’alors produisait une modification ou une altération de la conscience. Je me réfère aux traitements d’électrochocs et aux comas insuliniques qui étaient à l’époque une thérapie de choix (…). Ma rencontre avec la conscience en coma produit par l’insuline, ou (…) par l’électrochoc, (…) produisaient en moi une interrogation : est-il nécessaire de modifier la conscience ou de l’altérer comme thérapeutique ? Ensuite, je me suis intéressé à l’hypnose clinique (…). Alors naquit en moi un désir de recherche de la conscience parce qu’il me paraissait que les maladies mentales étaient fondamentalement des altérations pathologiques de la conscience. Puisse-je connaître la conscience en harmonie ? Fut ma première Question Radicale qui me porta à mettre en marche un mouvement médical pour rechercher la conscience en harmonie, je lui donnais le nom de « Sophrologie » (…), une école scientifique pour laquelle j’ai proposé la devise « Ut conscientia noscatur », qui signifie, « pour que la conscience soit connue ». (Caycedo, 2001) Extrait Dr Chéné

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Les Origines de la Sophrologie

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A partir des années 70 et quasiment jusqu’en 2001, date à laquelle il achève la structuration définitive de sa méthode comme base fondamentale de la sophrologie, Alfonse Caycedo s’installe à Barcelone puis à Andorre et passe par la Colombie où il crée la Sophrologie Sociale au service des pays du Tiers-monde.
Pendant plus de dix ans, jusqu’en 1982, il exerce à la faculté de Médecine de Barcelone où son statut de professeur Agrégé de la Chaire de Psychiatrie lui vaut une renommée de plus en plus importante, au regard des travaux considérables qu’il effectue et dont il diffuse les techniques les plus importantes à la base de sa méthode. Ce sera la création du cycle « réductif » de la sophrologie Caycedo. Les quatre années suivantes seront consacrées à la Sophrologie de masse en Colombie pour aider les êtres à survivre et leur donner des bases pour exister.
Avec la création du 4ème degré de la Relaxation Dynamique de Caycedo, sa méthode prend de plus en plus d’ampleur. Installé à Andorre dès 1989, ce dernier déplore les dérives orchestrées autour de la Sophrologie maintenant très présente en Europe, allant de l’hypno-Sophrologie à l’Astro-Sophrologie en passant par la Tarot-Sophrologie. Il décide alors de redonner à celle-ci ses lettres de noblesse en l’organisant et en trouvant des formateurs sérieux pour l’enseigner. Des directeurs d’école sont ainsi nommés pour assurer ces formations et le cycle Master de la Sophrologie est enseigné à Andorre. La Sophrologie Caycédienne est pleinement reconnue et lors du 6ème congrès européen de Psychiatrie à Barcelone en 1992, elle est officiellement présentée comme « nouvelle professionnalité ».
En 2001, il achève la structuration définitive de sa Méthode composée dès lors des 12 degrés de la Relaxation Dynamique de Caycedo, connue et enseignée depuis dans le monde entier. 

Cette décision va segmenter en deux grands courants de la sophrologie d’aujourd’hui :

• La sophrologie non-caycédienne à objectif thérapeutique (degrés 1 à 4)

• La sophrologie caycédienne à objectif philosophique, voire spirituelle (degrés 5 à 12)

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De nos jours, utilisée de manière philosophique ou thérapeutique, la Sophrologie se propage et innove sans cesse dans de nouvelles utilisations.

L’efficacité de ses techniques se confirme et se vérifie dans différents domaines, aussi variés, que la gestion du stress et des émotions, les RPS, les TMS, a préparation mentale d’événements (accouchement, compétition, etc...), l’accompagnement aux traitements médicaux, la gestion des phobies, des addictions ou de la douleur, l’amélioration de la concentration, amélioration de son sommeil, amélioration de sa confiance en soi, de l'estime de soi...

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La sophrologie est utilisée par des sophrologues, mais aussi des médecins, des chirurgiens, des infirmières, des responsables du personnel, des entraîneurs, des coachs, des sportifs, des enseignants…

La Sophrologie est reconnue pour son efficacité et elle fait aujourd'hui partie du quotidien de nombreuses personnes.

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